lundi 29 juin 2009

Oeuvre collective !




Vianney, un grand merci à toi pour cette belle fleur pleine du soleil de Bretagne; elle sent bon les vacances!
Bises
Sarah Emmanuelle

mercredi 17 juin 2009

« Je vais te manquer »

La vie, la mort, l’amour, la maternité, l’immigration, les rêves, les regrets, le destin, la création... autant de sujets effleurés dans « Je vais te manquer », premier film d’Amanda Sthers ; Beaucoup de ces points mériteraient d’être approfondis. N’empêche que le couple Bouquet – Arditi nous offre quelques belles scènes au centre de ce potpourri de tranches de vie.

A noter tout particulièrement la réponse qu’Olivier (Patrick Mille), père divorcé et éditeur, y fait à sa fille lorsque celle-ci lui demande à propos d’un manuscrit qu’il est en train de corriger :
« Pourquoi tes auteurs ils n’écrivent pas des livres pour enfants ?
- Ils ne sont pas assez doués ; tu sais, c’est très difficile d’écrire des histoires à dormir debout »
Ma transcription de ce dialogue est approximative (désolée, je n’allais pas payer 2 séances de cinéma rien que pour réentendre ces 2 phrases) mais à peu de chose près, ce sont les mots qu’A.Sthers a mis dans la bouche de ses acteurs.



Ecrire pour les enfants… s’exprimer avec des mots simples, des mots qui sonnent justes, des mots qui les accrochent et qui soient compréhensibles par ces petites têtes blondes de toutes nationalités, un sacré défi ! Certaines personnes vont jusqu’à se demander si les textes des albums jeunesse sont vraiment dignes d’être considérés comme de la littérature, de la « vraie ». Nourrir l’esprit et le cœur des enfants n’est pourtant pas chose facile ; cela demande beaucoup d’attention et de respect envers nos jeunes lecteurs, peut-être même plus qu’en littérature adulte. Lors de salons du livre, j’ai été à maintes reprises frappée par les regards hautains de certains auteurs de littérature adulte, regards lancés à leurs confrères jeunesse…

La scène de la rencontre de Marcel (Pierre Arditi) et de Julia (Carole Bouquet) m’a bien fait sourire. En effet, dans le film, Marcel fait le tour des librairies pour voir si ses œuvres sont bien mises en valeur et, comme s’il allait commettre un méfait, épie anxieusement son entourage avant de déplacer fort discrètement ses ouvrages pour les mettre en avant ; Sans oublier d’y apposer la pancarte « meilleures ventes » :)


Avouez, combien d’entre nous n’en ont-ils pas fait autant ? Car quelle déception quand dans les rayonnages des librairies vous découvrez vos albums cachés derrière des best-sellers, ou pire encore quand vous ne les trouvez pas du tout … L’expression « disponible dans toutes les bonnes librairies », ça vous dit quelque chose ??? En tout cas, même si malheureusement en France mes albums ne sont pas toujours présents dans toutes les librairies, il y a des petits clins d’œil de jeunes lecteurs américains qui font bien plaisir à recevoir et vous encouragent à continuer votre métier. Un grand merci à la famille Parsons de m’avoir permis de publier dans ce billet la photo de leur fille lisant « One more egg ».


Et pour ceux qui en douteraient, eh oui, mon premier album « Bravo, Petite Poule » a été traduit en 10 langues différentes, en 19 éditions album et 3 éditions cartonnées. Le moins que l’on puisse dire, c'est que ça cartonne ! ;)

Ah, si tous mes albums pouvaient rencontrer le même succès. Et après tout, pourquoi mon rêve ne deviendrait-il pas réalité ? Allez, rendez-moi un service, filez en librairie, demandez au libraire de commander mes albums. Faites donc un Sarahthon…Merci !

dimanche 7 juin 2009

« Mehr Licht ! (Plus de lumière !) »

Triste dimanche ! Nous n’avons eu droit aujourd’hui qu’à d’éparses étincelles de lumière, cette lumière si chère à nous illustrateurs dont le travail consiste à enfanter des images rayonnantes de clarté.
En effet, « Illustrer » vient du grec « illustrare », mettre en lumière, éclairer. Au sens propre comme au sens figuré.
« Mehr Licht ! (Plus de lumière !) » furent les dernières paroles de Goethe. L’on ne sait si, les disant, Goethe souhaitait que l’on remédiât par quelque chandelier à l’obscurcissement pour ses yeux de la pièce où il s’éteignait - du monde qu’il allait quitter - ou si, au contraire, il désirait nous parler de ce qu’il entrevoyait peut-être déjà, d’une clarté au seuil de l’inconnu, lumière encore invisible à nos yeux.

Que l'illustration ci-dessous extraite d’un de mes albums (parution printemps 2010 au NordSüd Verlag) vous apporte un peu de tendresse et de lumière en ce soir de Fête des mères !

mardi 2 juin 2009

Bonne semaine !

Petit clin d'oeil complice pour vous accompagner tout au long de cette semaine !